Epandages
Suite aux fortes pluies, en zone vulnérable aux nitrates, une dérogation exceptionnelle autorise l'épandage d'engrais azotés de type II (lisiers, digestats) sur les cultures d'automne et les couverts intermédiaires d'interculture longue, jusqu'au 15/11/2024. Plus d'infos
Dernière mise à jour le 02 juillet 2024
Décryptage du dernier baromètre de l’Agence Bio
L’ Agence BIO centralise, analyse et partage les données du secteur Bio. Le baromètre édition 2024 de perception et de consommation des produits biologiques par les Français est disponible. Il dresse un tableau contrasté de la place accordée au bio à domicile et celle attendue hors domicile en 2023.
Les produits laitiers arrivent en 2eme position des produits bio préférés des Français (derrière les fruits et légumes) devant les oeufs.
On retiendra de cette étude que les Français se déclarent moins préoccupés par les questions environnementales qu’en 2022. Ils se sentent finalement moins attentifs aux conséquences de leur alimentation sur leur santé. Plusieurs indicateurs sont en baisse depuis 2021 : l’attention à la consommation de produits sains et variés, à la présence de perturbateurs endocriniens ou à la composition nutritionnelle des produits alimentaires, l’attention portée aux labels recule…
L’étude fait ressortir une certaine « fatigue alimentaire » : moins de motivation à cuisiner, les français privilégient le côté pratique. Pourtant, « bien manger » reste fortement lié au plaisir gustatif et à la convivialité.
La baisse de la consommation de produits bio s’est poursuivie en 2023, mais la chute est moins forte qu’en 2022, notamment chez les consommateurs régulier (au moins une fois par semaine). 43% des personnes interrogées estiment d’ailleurs se restreindre de manière importante dans leurs achats alimentaires. Dans ce contexte, les produits bio pâtissent d’une image de produits chers, de manière parfois injustifiées « c’est surtout du marketing ».
Ces résultats illustrent bien ce qu’un grand nombre de producteur·ices ont pu constater en vente directe ou circuits courts. Cela souligne l’importance de communiquer sur ce que les produits bio apportent aux consommateurs – et le raisonnement est exactement le même pour les produits locaux. L’objectif est que le client se dise : « en achetant tel produit, voilà ce que je gagne ».
On note dans ce baromètre le poids de l’image du prix. Le sujet est parfois sensible, il est toujours complexe ! Définir un prix de vente juste et rémunérateur implique de bien connaître ses coûts de production, et d’ajuster sa stratégie commerciale en conséquence.
Autant de sujets sur lesquels la Chambre d’agriculture de l'Isère peut vous accompagner.
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Virginie THOUVENIN
Conseillère Valorisation des Produits Fermiers - Accompagnement au changement