Installations en élevage : chiffres clés 2023

Tendance générale

On comptabilise 34 nouveaux installés avec la DJA en production animale en 2023. Cela signifie que 45 % des projets d’installation qui ont reçu une validation pour leur DJA en 2023 en Isère, sont en production animale.
Parmi ces 34 projets, on retrouve 20 exploitations laitières, en bovin, caprin et/ou ovin, 8 en viande, en bovin, porc et/ou volailles, 4 en apiculture, 2 en volailles pondeuses et 1 en élevage équin. 

Profils des installés en Isère

La moitié sont des sociétés, principalement des GAEC. L’autre moitié est surtout constituée de création d’exploitation. 10 projets sont portés par des femmes qui ont majoritairement un BPREA.

Parmi ces 34 projets, 15 sont engagés dans un label de qualité (AB, IGP ou Label Rouge), 23 vendent en circuit court et 11 combinent les 2 critères (Agriculture Biologique et circuits courts). Grâce aux diverses opportunités de vente en circuit court qu’offre l’Isère, on retrouve divers produits qui seront vendus en direct, comme des volailles de chair, des œufs, du fromage de chèvre, de vache ou de brebis, du miel, de la charcuterie…

9 projets sont basés sur la vente en Coopérative : ce sont tous, à une exception près, des exploitations en bovin lait, sans transformation, portés par des hommes, pour moitié non issu du milieu agricole.

2 projets en viande (bovin et porc) prévoient une commercialisation via des grossistes et/ou des privés.

Investissements et subventions

En moyenne, ces projets se sont vus octroyer 41 500 € de DJA. Les investissements sur 4 ans sont de montants très variables, en fonction des ateliers mais aussi dans des systèmes équivalents. Divers critères jouent sur les montants à investir : les contraintes environnementales, les actifs déjà acquis ou pas, et le cadre d’installation (création, reprise, développement). On constate un écart de 1 à 100 sur les montants totaux. En ramenant le montant total investit au nombre d’ETP sur l’exploitation, on passe de 6 000 € à 800 000 € / ETP total, prévus sur les 4 premières années d’installation. Le recours à l’emprunt bancaire est la principale source de financement (300 000 € en moyenne). Des subventions type FEADER et pour certains, de l’apport personnel permettent de compléter et de couvrir le reste des dépenses.