Epandages
Suite aux fortes pluies, en zone vulnérable aux nitrates, une dérogation exceptionnelle autorise l'épandage d'engrais azotés de type II (lisiers, digestats) sur les cultures d'automne et les couverts intermédiaires d'interculture longue, jusqu'au 15/11/2024. Plus d'infos
Environnement
Dernière mise à jour le 18 juin 2024
Couverts végétaux et cultures dérobées : de véritables atouts pour votre exploitation et pour l’environnement.
CIPAN, engrais verts, dérobées… les couverts végétaux et cultures dérobées prennent une place croissante dans les rotations d’exploitations céréalières ou d’élevage, mais aussi dans d’autres productions. Poussés par la réglementation (directive nitrates, PAC) ou véritable choix technique des agriculteurs, ils présentent de nombreux intérêts, à condition de les réussir en y accordant le même soin qu’à une autre culture. Valorisation économique, bénéfices agronomiques et environnementaux, atténuation du changement climatique : à chaque exploitation ses objectifs et ses couverts pour y répondre.
Couverts et dérobées sont des cultures implantées dans la rotation entre deux cultures principales, évitant de laisser le sol nu pendant plusieurs mois : en interculture courte avant une culture d’automne, ou en interculture longue avant une culture de printemps. Ils peuvent être pâturés ou récoltés ( c'est ce qu'on apelle les cultures dérobées) ou retournés au sol.
S’y rattachent aussi des couverts permanents ou semi-permanents, sur des parcelles conduites en agriculture de conservation, ou des couverts « intercalaires » dans des cultures pérennes (noyers…).
Les espèces possibles sont multiples et de familles diverses (graminées, légumineuses, crucifères, …). Il est intéressant d’en associer plusieurs, chacune ayant ses spécificités en terme d’exigences, de potentiel de production de biomasse, de capacités agronomiques (fourniture d’azote, structuration du sol…) ou d’intérêt environnemental.
Le meilleur couvert est celui qui sera adapté à vos objectifs, aux moyens que vous pouvez engager (matériel, coût à investir) et à la situation : période de semis, durée d’interculture, type de sol, salissement, rotation/culture suivante, contraintes réglementaires.
Des outils existent pour faciliter le choix des espèces à partir de ces critères.
La clé : se donner les moyens de réussir et assurer l’implantation.
Implantation précoce et soignée, densité de semis suffisante, sont les bases d’un bon développement et de l’efficacité du couvert. Semis direct ou après déchaumage, semis à la volée ou avec semoir classique, avant ou après récolte : différentes techniques sont possibles, à raisonner selon les espèces et les conditions.
Autres points de vigilance dans la conduite :
Dans le cadre de diverses actions (accompagnement de groupes, programmes d’expérimentations, actions captages/Terre et eau, prestations : plan de fumure PAC, …) votre Chambre d’agriculture produit et diffuse des références locales, vous apporte un appui réglementaire, vous accompagne pour le choix et la conduite des couverts, évalue l’azote absorbé/restitué par les couverts.
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Elisabeth JACQUET
CONSEILLERE AGRONOMIE ET ENVIRONNEMENT